mercredi 25 janvier 2012

Dix ans de guerre en Afghanistan

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En  novembre 2001, la coalition dirigée par les États-Unis faisait tomber le régime Taliban au terme d'une guerre de quelques semaines à peine.
En décembre, la coalition se réorganise autour de la Force internationale d'assistance et de sécurité (International Security Assistance Force, ISAF) mandatée par les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, depuis le 20 décembre 2001 et la résolution 1386.
A l'ISAF est venue se greffer, à partir de 2002, l'Armée Nationale Afghane (ANA) entraînée par les forces armées de l'OTAN ainsi que des sociétés militaires privées.

Alors que la situation n'est pas sécurisée dans le pays et que le retrait des troupes de l'OTAN est prévu pour 2014, les USA changent leur fusils d'épaule et envisagent des négociations avec les Taliban dans le but de former un gouvernement d'union nationale à Kaboul. Dans ce but les Taliban ont ouvert au Qatar une représentation et ils ont d'ors et déjà fait savoir qu'ils demanderaient la libération des prisonniers de Guantánamo avant toute négociation.

Mais le retrait des forces de l'OTAN implique le l'ANA et la police afghane soient prêtes à prendre le relais pour assurer la sécurité dans le pays et permettre au président Karzaï de contrôler la plus grande partie possible du territoire et de mettre Kaboul en position de force avant de négocier avec  les Taliban. Hors selon les pays de la coalition, celle-ci n'est pas encore à niveau.
D'une part, l'ANA serait infiltrée par les sympathisants Taliban et d'autre part  la loyauté de celle-ci au gouvernement central de Kaboul serait discutable. L'OTAN a donc mis en place en 2010 un programme visant à former des agents de contre-espionnage afin de repérer les insurgés infiltrés dans les rangs des forces de sécurité afghanes

C'est dans ce contexte que quatre soldats français ont été tués et quinze ont été blessés, dont huit grièvement par un homme de l'ANA. Ces hommes étaient des instructeurs dont la mission étaient de former un bataillon de l’armée nationale afghane.
Le ministre de la Défense français, Gérard Longuet, dépêché d'urgence à annoncer  au lendemain de l'attaque que le tireur était un taliban infiltré. Cette information était basée sur les déclarations du général afghan Nazar, le commandant de la 3e brigade à laquelle appartenait l’auteur des coups de feu.

Hors de son côté le commandement de l'ISAF n'est pas aussi catégorique. Il indique qu'une enquête est en cours et que de multiples raisons ont pu pousser le tireur à agir ainsi.
En effet, un rapport de mai 2011, classifié mais révélé par le New York Times indique que de plus en plus de soldats de l'ANA se retournent contre les forces de l'OTAN. Ce rapport indique que la présence des forces de l'OTAN est de plus en plus mal perçue par les afghan. Cette présence est perçue comme une occupation qui dure depuis 10 ans. Ce qui amène à une "une crise de confiance et d'incompatibilité culturelle" (le titre du rapport est en effet : “A Crisis of Trust and Cultural Incompatibility”). Les Afghans seraient perçus comme "des voleurs, des menteurs et des toxicomanes"  (thieves, liars and drug addicts) alors que les Américains seraient "grossiers, arrogants et malpolis" (rude, arrogant bullies who use foul language).
Le tireur qui a tué les quatre soldats français a d'ailleurs déclaré lors de son interrogatoire qu'il avait agit en réaction à  diffusion de la vidéo montrant des marines américains urinant sur des cadavres en Afghanistan.

L'empressement de Gérard Longuet a déclaré que le tireur était un Taliban est vraisemblablement un geste de politique intérieure. En cette année électorale le président français qui a renforcé le contingent français en Afghanistan doit défendre son bilan alors que la guerre est impopulaire dans l'opinion publique française. Déclarer publiquement que la guerre est également impopulaire en Afghanistan rendrait difficilement compatible la politique intérieure et les engagements internationaux.

Sources :
- Wikipédia, l’encyclopédie libre
- The World Factbook, CIA
- Zone Militaire – « Quelques pistes pour renforcer la sécurité des militaires français en Afghanistan » – OPEX360 – 24 janvier 2012 http://www.opex360.com/2012/01/24/quelques-pistes-pour-renforcer-la-securite-des-miltaires-francais-en-afghanistan/
- LEMONDE.FR avec AFP et Reuters – « Pour l'OTAN, rien n'indique que les quatre militaires français aient été tués par un taliban infiltré » – LeMonde.fr – 24 janvier 2012 http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2012/01/24/pour-l-otan-rien-n-indique-que-les-quatre-militaires-francais-aient-ete-tues-par-un-taliban-infiltre_1633572_3216.html
- LEMONDE.FR avec AFP – « Afghanistan : les talibans revendiquent le meurtre des quatre soldats français » – LeMonde.fr – 21 janvier 2012 http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2012/01/21/afghanistan-les-talibans-revendiquent-le-meurtre-des-quatre-soldats-francais_1632685_3216.html
- Zone Militaire – « L’assassin des quatre militaires français est un "taliban infiltré depuis longtemps" dans l’armée afghane » – OPEX360 – 21 janvier 2012 http://www.opex360.com/2012/01/21/lassassin-des-quatre-militaires-francais-est-un-taliban-infiltre-depuis-longtemps-dans-larmee-afghane/
- Édito du Monde – « Les ambiguïtés meurtrières de l’armée afghane » – LeMonde.fr – 20 janvier 2012 http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2012/01/21/les-ambiguites-meurtrieres-de-l-armee-afghane_1632693_3216.html
- Zone Militaire – « Quatre militaires français tués par un soldat afghan; Le président Sarkozy suspend les opérations et évoque un retrait anticipé » – OPEX360 – 20 janvier 2012 http://www.opex360.com/2012/01/20/un-soldat-afghan-aurait-tire-sur-des-militaires-francais-dans-le-secteur-de-tagab/
- Matthew Rosenberg – « Afghanistan’s Soldiers Step Up Killings of Allied Forces » – The New York Times – 20 janvier 2012 http://www.nytimes.com/2012/01/20/world/asia/afghan-soldiers-step-up-killings-of-allied-forces.html?_r=1&hp

Par AD

mercredi 11 janvier 2012

Le détroit d'Ormuz : enjeu stratégique

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Le 29 juin 2008 déjà, le commandant du Corps des Gardiens de la révolution islamique, les Pasdaran, déclarait que si l'Iran était attaqué par Israël ou les États-Unis, il fermerait le détroit d'Ormuz. Le 27 décembre 2011, dans un contexte de renforcement des sanctions économiques prises contre l'Iran par les USA et l’Union européenne, le premier vice-président iranien Mohammad Reza Rahimi a annoncé que son pays fermerait le détroit d'Ormuz en cas de sanctions visant les exportations iraniennes de pétrole.


Géographie
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Reliant le golfe Persique au golfe d'Oman, le détroit d'Ormuz est frontalier de trois pays que sont l'Iran au nord, le sultanat d'Oman (extrémité de la pointe) et les Émirats arabes unis au sud (péninsule arabique).
Long de 63 km, large de 40 km et d'une profondeur moyenne de 56 mètres, le détroit constitue une voie commerciale essentielle du trafic international, empruntée par plus de 30 % du commerce mondial de pétrole. Outre les Émirats arabes unis et l'Iran, le détroit commande l'accès à d'autres pays producteurs d'hydrocarbures aussi importants que l'Arabie saoudite, le Koweït, le Qatar, Bahreïn et l'Irak. Selon le département américain de l'Énergie, environ 2.400 pétroliers y transitent chaque année, pour un volume d'environ 17 millions de barils de pétrole par jour.
Dans le détroit à proprement parler le couloir de navigation est du coté omanais de la frontière maritime mais à quelques encablures seulement de cette frontière maritime.
Outre les Emirats et l'Iran lui-même, toutes les exportations de pétrole de Bahreïn, du Koweït et du Qatar passent par le détroit d'Ormuz, ainsi que la plus grande partie des exportations pétrolières d'Arabie saoudite et de l'Irak.

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Contexte géopolitique
La menace de fermer le détroit intervient dans un contexte stratégique assez chargé.
Premièrement la publication du rapport de l’AIEA sur le nucléaire iranien a ouvert la voix à de nouvelles sanctions économiques, prises notamment par les USA et l’Union européenne. Ces sanctions, si elles s’attaquent à l’industrie pétrolière pourraient être dévastatrices pour l’économie du pays.
Deuxièmement, le retrait des soldats américains d’Irak diminue l’influence du pays dans la région moyen-orientale.
Troisièmement, la contestation en Syrie prive Téhéran d’un allié stable dans la région. Une démonstration de force de la part du régime de Mollah permet donc de galvaniser les forces financées par l’Iran comme le Hezbollah.
Dernier point et non des moindres, l’Iran connaitra au mois de mars des élections législatives. Les élections présidentielles de 2009 avaient été suivies de neuf mois de contestation réprimée dans le sang. Une démonstration de puissance peut permettre de raviver les sentiments nationalistes et ressouder le peuple derrière ses dirigeants.

Forces en présence
 
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La marine iranienne possède : trois sous-marins diésels d'origine soviétique datant du début des années 1990, un destroyer armé en 2007, 5 frégates, 3 corvettes, onze vedettes de classe Combattante II et dix navires lance-missiles.
Des missiles sol-mer disposant d'une portée de 200 à 400 kilomètres (d'origine chinoise ou russe) qui pourraient être installés le long de la côte sud du pays pour protéger les opérations navales.
L'armée de l'air dispose d'appareils capable de lancer des missiles en mer mais ceux-ci sont assez anciens (des années 1960 et 1970).
Les Pasdaran possèdent également des forces navales et notamment des vedettes rapides et des sous-marins de poche pouvant procéder au déploiement de mines dans le détroit pour le rendre impraticable aux navires de commerce.
 
La cinquième flotte américaine est basée à Manama, à Bahreïn. Sa mission principale est de garantir l'accès au détroit d'Ormuz pour tous les navires de commerce. En temps normal, elle est constituée d'un porte-avions (en ce moment l'USS John C. Stennis avec plus de 80 appareils embarqués dont 50 avions de combat) et d'un porte-hélicoptères, accompagnés par une vingtaine de bâtiments d'escorte et de soutien.
Les Américains ont envoyé sur la zone un autre groupe aéronaval celui du porte-avions USS Abraham Lincoln et un troisième groupe celui du USS Carl Vinson est en route depuis Hong Kong.
Le porte-avions français Charles-de-Gaulle est également sur le chemin. A cela, il faut ajouter les bases aériennes américaines, britanniques et françaises présentent aux Emirats Arabes Unis, en Arabie saoudite, à Barhein, au sultanat d'Oman et au Qatar ainsi évidement que les forces aériennes de ces pays.
 
Perspectives stratégiques
Les forces en jeux interdisent à l'Iran toute attaque frontale de la Vème flotte. Ces moyens sont trop peu nombreux et trop anciens pour faire face à une armada composée potentiellement de quatre porte-avions et de leur groupe de protection (une dizaine à une vingtaine de navires chacun).
Téhéran pourrait alors placer des mines sous-marines en face des champs pétrolifères et des terminaux de production de pétrole dans le golfe Persique en particulier ceux de l'Arabie saoudite ou du Qatar.
Les Iraniens pourraient utiliser leurs missiles mer-mer ou sol-mer contre les navires de commerce ce qui provoquerait l'arrêt immédiat du trafic maritime. Dans le cas où les navires lance-missiles sont neutralisés, l'Iran peut toujours compter sur ses sous-marins, et notamment les sous-marins de poche très difficiles à détecter, pour torpiller les navires.
 
Mais les menaces iraniennes tombent aux moment d'un exercice militaire planifié de longue date entre Israël et les USA. L’objectif est d’installer un bouclier anti-missiles commun et de mettre en œuvre une coordination entre les deux armées. Des milliers de militaires américains comprenant des aviateurs, des équipes d’interception de missiles, des marines, des techniciens et des agents de renseignements sont attendus en Israël. La Grande-Bretagne a été informée de ces exercices et a précisé qu’elle était prête à se joindre à toute action contre l’Iran si le détroit d’Ormuz était fermé.
Les autorités iraniennes viennent d’annoncer des exercices d’envergure en février dans le détroit d’Ormuz et dans le Golfe persique. Elles prennent le risque de les faire coïncider avec les manœuvres militaires israélo-américaines.
Il s'agit pour l'Iran d'un geste politique calculé. Les dirigeants de la république islamique savent que les USA, même dans une coalition, n'attaqueront pas les premiers. Cette rhétorique guerrière à pour cible Barack Obama, perçu comme étant faible, qui répond peu aux agressions du régime des mollahs. Mais le président américain, en accord avec l'Etat hébreu, mène, en Iran, une guerre secrète utilisant drones, forces spéciales et agents secrets pour déstabiliser le régime. Il est fort probable que les sanctions économiques seront adoucies mais que la guerre froide repartira de plus belle.
 
Sources :
- Wikipédia, l’encyclopédie libre
- The World Factbook, CIA
- Jacques Benillouche – « Du détroit de Tiran au détroit d'Ormuz » – Slate – 10 janvier 2012 http://www.slate.fr/story/48497/detroit-ormuz-iran-etats-unis-guerre-six%20jours
- Régis Soubrouillard – « La guerre froide Iran-USA rebondit dans le détroit d’Ormuz » – Marianne – 10 janvier 2012 http://www.marianne2.fr/La-guerre-froide-Iran-USA-rebondit-dans-le-detroit-d-Ormuz_a214344.html
- LEMONDE.FR avec AFP – « Les Emirats arabes unis mettent la dernière main à l'oléoduc contournant le détroit d'Ormuz » – LeMonde.fr – 9 janvier 2012 http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/01/09/les-emirats-arabes-unis-mettent-la-derniere-main-a-l-oleoduc-contournant-le-detroit-d-ormuz_1627502_3218.html
- LEMONDE.FR avec AFP – « Les Etats-Unis menacent de "répondre" si l'Iran bloquait le détroit d'Ormuz » – LeMonde.fr – 8 janvier 2012 http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2012/01/08/les-etats-unis-menacent-de-repondre-si-l-iran-bloquait-le-detroit-d-ormuz_1627184_3222.html
- LEMONDE.FR avec Reuters – « L'Iran annonce de nouvelles manœuvres dans le détroit d'Ormuz » – LeMonde.fr – 6 janvier 2012 http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/01/06/l-iran-annonce-de-nouvelles-man-uvres-dans-le-detroit-d-ormuz_1626606_3218.html
- Régis Soubrouillard – « USA-Iran : les missiles de croisières s'amusent » – Marianne – 3 janvier 2012 http://www.marianne2.fr/USA-Iran-les-missiles-de-croisiere-s-amusent-_a214079.html
- Zone Militaire – « Tirs de missiles iraniens dans le détroit d’Ormuz » – OPEX360 – 3 janvier 2012 http://www.opex360.com/2012/01/03/tirs-de-missiles-iraniens-dans-le-detroit-dormuz/
- Alain Rodier – « Iran : nouvelles menaces de fermeture du détroit d'Ormuz » – Centre Français de Recherche sur le Renseignement – 01/01/2012 http://www.cf2r.org/fr/notes-actualite/iran-nouvelles-menaces-de-fermeture-du-detroit-ormuz.php
- AD – « Iran et Israël : vers une nouvelle guerre froide » – GlobalAnalysis France – 10 novembre 2011 http://globalanalysisfrance.blogspot.com/2011/11/iran-et-israel-vers-une-nouvelle-guerre.html
 
Par AD

vendredi 6 janvier 2012

La Hongrie par Viktor Orban

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Le premier janvier 2012, la nouvelle constitution hongroise est entrée en vigueur. Votée le 18 avril 2011 par le parti Fidesz du premier ministre Viktor Orban possédant une majorité des deux tiers à l'Assemblée nationale de Hongrie, seule chambre du parlement hongrois.
Le pays étant membre de l'Union européenne depuis le 1er mai 2004, les lois nationales doivent être compatibles avec le droit européen. Or certaines des reformes de la constitution déplaisent à la commission européenne et à la Banque Centrale Européenne (BCE) or l'économie hongroise est très durement touchée par la crise et a donc besoin du financement de la BCE et du FMI.

Il est vrai que de part le fait que le système hongrois étant monocaméral et que le parti de Viktor Orban possède la majorité des deux tiers dans cette chambre, la modification est donc l'expression d'un seul parti, le Fidesz , là où dans d'autres pays les reformes constitutionnelles sont le fruit d'un consensus entre un parti majoritaire et son opposition.
Cette majorité écrasante du parti est le résultat des élections législatives de 2010 où les citoyens ont votés en masse pour le parti conservateur à la suite des affaires de corruption ayant miné la précédente majorité dominée par le parti socialiste.

Ce même parti socialiste est rendu rétroactivement responsable des "crimes communistes" commis jusqu'en 1989 par la nouvelle constitution. Cette reforme, qualifiée de populiste fait parti d'un train de reformes qui inquiète la commission européenne. Parmi celles-là, il faut également citer la réforme de la banque centrale qui permet au Premier ministre de choisir les adjoints du président de la banque centrale et donc limiter son indépendance. Le taux d'impôt sur le revenu est également fixé par la loi fondamentale ce qui nécessite une majorité parlementaire des deux tiers pour pouvoir être modifié.
De plus le forint devient la devise nationale inscrite dans la constitution, l'objectif de Budapest d'adhérer à la zone euro à l'horizon 2020 nécessitera encore une fois une révision de la constitution et donc la majorité des deux tiers.
La réforme de la loi électorale est favorable aux grands partis en effet, l'élection des députés se fait en un seul tour et le nombre de siège à pourvoir passe de 386 à 199. Les petits partis sont donc handicapés puisqu'ils ne peuvent plus négocier en vu du second tour.
Les médias sont regroupés en une seule entité supervisée par un Conseil des médias et l'unique radio d'opposition Klubradio s'est vu retirer sa fréquence.
Mais les lois et les réformes ne sont pas toujours appliquées et l'opposition tente de s'organiser. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté lundi 2 janvier à Budapest. Mais ce sont surtout les négociations avec l'Union européenne et le FMI qui vont tempérer les ardeurs de Viktor Orban. En effet, les 15 à 20 milliards d'euros de fonds prêtés par ces deux entités seront soumises à des conditions qui seront âprement négociées.

Sources :
- Wikipédia, l’encyclopédie libre
- The World Factbook, CIA
- Jean-Sébastien Lefebvre – « Lukáš Macek : "Orbán donne parfois le sentiment d'être ivre du pouvoir" » – EurActiv.fr – 4 janvier 2012 http://www.euractiv.fr/lukas-macek-orban-sentiment-ivre-pouvoir-interview
- Pierre Haski – « Dérive autoritaire en Hongrie : que peut faire l'Europe ? » – Rue89 – 3 janvier 2012 http://www.rue89.com/2012/01/03/derive-autoritaire-en-hongrie-que-peut-faire-leurope-228033
- « La Hongrie selon Viktor Orban » – L'Express – 2 janvier 2012 http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/la-hongrie-selon-viktor-orban_1067162.html
- LEMONDE.FR avec AFP – « Près de deux ans de poussée conservatrice en Hongrie » –  LeMonde.fr – 2 janvier 2012 http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/01/02/pres-de-deux-ans-de-poussee-conservatrice-en-hongrie_1624695_3214.html
- LEMONDE.FR avec AFP – « La nouvelle Constitution hongroise, aux accents nationalistes, entre en vigueur » – LeMonde.fr – 2 janvier 2012 http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/01/02/la-nouvelle-constitution-hongroise-aux-accents-nationalistes-entre-en-vigueur_1624675_3214.html

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